"Ceci n'est pas un reportage, mais ca pourrait le devenir..."
Un petit OVNI méconnu que ce survival produit, co-scénarisé et tourné en Angleterre par l'acteur de Leave her to heaven, Road House et The big combo, pour n'évoquer que sa filmo "noire".
L'autre lien avec nos voisin d'outre-Manche est la paternité de l'histoire, tirée du roman éponyme (écrit en 1955 - belle clairvoyance- et traduit en Français) de John Christopher , qui s'inscrit dans la veine du roman cataclysmique anglais exploité par Edmund Cooper et John Wyndham entre autres.
De quoi s'agit il ? Comme dans Soleil vert de R. Fleischer et Panic in year zero de Ray Milland, les hommes ont tellement déconné avec la pollution, l'épuisement des ressources naturelles lié à la chimie et la surpopulation, la bonbinette champignonnée, que l'inévitable ne peut être évité. Au terme d'une dizaine de minutes d'images chocs résumant le merdier (comme dans Soleil Vert), un architecte (joué par Nigel Davenport) ex-militaire borgne doté d'un cache-oeil de pirate, décide, avec son épouse (Jean Wallace, Madame Wilde à la ville), leurs enfants et quelques proches, de quitter Londres ou le pouvoir politique vacille à cause des émeutes de la faim, pour rejoindre la ferme de son frère au nord de l'Angleterre.
Le film raconte donc la longue marche d'une troupe hétéroclite qui tente de survivre dans un pays en proie à l'anarchie et à la barbarie. Film dur et cru, ou viols, meurtres, accouchements à la sauvette, sont filmés plein champ dans une ambiance de fin de civilisation. Ou l'on croise des Hells Angels sanguinaires, des paysans défendant leurs carrés de patates, des militaires déserteurs surarmés . Tous n'ont qu'une idée en tête: survivre et manger. Le film aborde donc des thèmes sensibles, comme l'abandon des plus faibles au bénéfice de la survie du groupe, la loi du talion pour les violeurs, l'autodéfense... Bref, avec un programme aussi social, pas sur que le film touve rapidos un éditeur DVD en France
Au passif, certaines scènes d'action accusent un manque de moyens évident et le film est plombé par une musique particulièrement ringarde.
Cornel Wilde qui prête sa voix au journaliste TV et radio, se permet quand même quelques petits effets spéciaux avec des d'image saccadées, surexposées et saturées, pour surligner des flashforward.
No blade of grass - Terre brulée - Cornel Wilde - 1970
- wintergreen
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Modifié en dernier par wintergreen le 13 nov. 2009, 17:44, modifié 5 fois.
Re: No blade of grass - Terre brulée - Cornell Wilde - 1970
Ptain la gueule des Hells Angels.
Biensur c'est introuvable en dvd ???
Biensur c'est introuvable en dvd ???
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Re: No blade of grass - Terre brulée - Cornell Wilde - 1970
Si, dans une édition MGM/UA Home video, apparement devenue rare.trinita a écrit : Biensur c'est introuvable en dvd ???
http://[2001:4860:a003::84]/search?q=cache:hiT2J57HUXwJ:www.amazon.com/Blade-Grass-Rare-Limited ... clnk&gl=fr
Le film est passé sur Ciné FX en VF
Re: No blade of grass - Terre brulée - Cornell Wilde - 1970
Ici on est assez fan de Cornel Wilde acteur et du réalisateur!
Le Sable était Rouge : http://forum.cinefaniac.fr/viewtopic.php?f=28&t=3709
La Proie Nue : http://forum.cinefaniac.fr/viewtopic.php?f=17&t=2279
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Re: No blade of grass - Terre brulée - Cornell Wilde - 1970
J'ai l'impression que c'est le genre de metteur en scène confidentiel, peu connu du grand public mais reconnu par ses pairs et qui, l'air de rien, a certainement inspiré bon nombre d'entre eux, ou tout au moins les a précédé.
Par exemple l'entame de Soylent green duplique celle de No Blade, tourné 3 ans plus tôt
Par exemple l'entame de Soylent green duplique celle de No Blade, tourné 3 ans plus tôt