Suite à un tremblement de terre devastateur, la ville de Los Angeles est devenue une île en décombres au large des Etats-Unis, servant désormais de prison. Et lorsque la fille du président des Etat-Unis décide d'aller s'y cacher en emportant avec elle un mécanisme permettant d'activer une arme secrète redoutable, on ne peut faire appel qu'à un seul homme pour aller la récupérer : Snake Plissken (Kurt Russel).
15 ans après New-York 1997, Kurt Russel endosse à nouveau le costume de l'un des plus célèbres héros borgnes du cinéma d'action, toujours sous la houlette de John Carpenter. Mais au lieu de nous offrir une véritable suite digne de ce nom, ce dernier nous sort en fait un remake quasi à l'identique de son chef-d'oeuvre de 1981. L'histoire est strictement la même, on change juste de ville. Les situations sont pour la majorité d'entre elles de simples copiés-collés, à tel point que l'on pourrait se passer les deux films à la suite et jouer au jeu des sept erreurs.

Carpenter réussit parfaitement à critiquer les dérives possibles de la société américaine, mais il ne fait ici que s'auto-citer. Quelques passages sont néanmoins intéresant (le passage dans l'hôpital des horreurs, excellente critique de la chirurgie esthétique et de ses abus) et Kurt Russel est toujours aussi magistral dans le rôle-titre, mais on reste quand même un peu sur sa faim devant le résultat global.
Pire : les effets spéciaux de cet opus ont pris un méchant coup de vieux par rapport à New-York 1997. Les trucages en images de synthèses font vraiment peine à voir aujourd'hui et rendent certaines scènes plus risibles que spectaculaires (genre celle ou Snake fait du surf sur un raz-de-marrée.


Le film se laisse quand même regarder (Snake power !
