L'Empreinte de la Mort - Philippe Martinez - 2004
L'Empreinte de la Mort - Philippe Martinez - 2004
http://cine.voila.fr/film/fichefilm_gen ... 57488.html
Un ancien membre de la mafia va entrer en guerre contre une triade chinoise après le meurtre odieux et brutal de son épouse. Ce meurtre horrible le hantera jusqu'à ce que justice soit faite... sa justice.
Encore une bonne surprise.
Après In Hell, JCVD nous revient dans une "Bronsonnerie" bien burnée et ça fait plaisir de voir ça.
Ne pas s'attendre à du shakespeare par contre, le scénar tient sur un timbre poste, et nous avons encore le droit à la vengeance comme théme principal.
Très sympa de revoir Simon Yam dans une production Internationale, un de mes acteurs HK favori.
A signaler la partition musicale de Guy Farley qui lorgne beaucoup sur ce qu'a fait Ennio Morricone.
8/10 dans le genre!
DVD avec quelques soucis technique, peut-être est-ce dû à ma liaison peritel uniquement, car dans les scénes sombres il y a avait pas mal d'artefacts de compression. Un gros drop également pendant le film.
Piste DTS VF explosive.
Documentaire sur le tournage trop centré sur le réalisateur (Français), qui se la pète un peu avec son cigare. C'est quand même pas encore Leone le gars.
Modifié en dernier par Invité le 03 oct. 2005, 13:09, modifié 1 fois.
- Harry Hausen5
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- L'étranger...5
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...genoux!Harry Hausen a écrit :YES !!! Du bon Van Damme effectivement !!!
Avec en prime une scène qui trou le .... !!!
Perso, j'adore, mais bon étant fan du bonhomme, je ne suis pas trés objectif! M'enfin, la plupart des critiques sont unamimes, c'eest un bon Van Damme.
Le plus beau film du monde? Pas loin...Bloodsport!
Re: L'Empreinte de la Mort - Philippe Martinez - 2004
En incarnant probablement un des vigilantes les plus violents d'Hollywood depuis "Dirty Harry", Jean-Claude Van Damme semble vouloir se détacher une bonne fois pour toute du karateka-master invincible où son visage émiacé et ridé nous rappelle le grand Clint Eastwood.
Débutant sur un plan d'une beauté inouï (JCVD, le regard livide, contemple deux cadavres), "Wake of Death" embraye sur l'histoire d'un videur de boîte de nuit,un peu bandit sur les bords et amateur de castagnes, qui décide de se retirer pour se consacrer à sa famille, avant que celle-çi ne se fasse liquider par un gang de la mafia chinoise. Van Damme va se charger lui-même de rendre justice.
Si il est loin d'être un cinéaste novateur, Philippe Martinez se révèle un sacré artisan et use de toutes les possibilités filmiques afin de rendre son film le plus violent et expressif possible. Alternant plans larges très poétiques et un montage plus cut accompagnant la violence du propos, "L'empreinte de la mort" fait clairement référence à la bande-dessinée, d'où le côté parfois "Punisher" du film et du personnage de Ben Archer. Mais, en dehors de sacarrure de tueur à gage, Van Damme nous dévoile une nouvelle fois une palette d'émotions plus larges que d'habitude. Van Damme pleure sur le cadavre de sa femme, se défoule sur un chinois qu'il vient de zigouiller et n'hésite pas à avoir recours à la torture pour parvenir à ses fins.
Si cette petite série B manque parfois de souffle dans sa première partie, le rythme n'étant pas son point fort, il n'en ressort pas moins un vigilante-movie jouissif et parfois déviant, qui fera les amateurs du genre et de JCVD.
Débutant sur un plan d'une beauté inouï (JCVD, le regard livide, contemple deux cadavres), "Wake of Death" embraye sur l'histoire d'un videur de boîte de nuit,un peu bandit sur les bords et amateur de castagnes, qui décide de se retirer pour se consacrer à sa famille, avant que celle-çi ne se fasse liquider par un gang de la mafia chinoise. Van Damme va se charger lui-même de rendre justice.
Si il est loin d'être un cinéaste novateur, Philippe Martinez se révèle un sacré artisan et use de toutes les possibilités filmiques afin de rendre son film le plus violent et expressif possible. Alternant plans larges très poétiques et un montage plus cut accompagnant la violence du propos, "L'empreinte de la mort" fait clairement référence à la bande-dessinée, d'où le côté parfois "Punisher" du film et du personnage de Ben Archer. Mais, en dehors de sacarrure de tueur à gage, Van Damme nous dévoile une nouvelle fois une palette d'émotions plus larges que d'habitude. Van Damme pleure sur le cadavre de sa femme, se défoule sur un chinois qu'il vient de zigouiller et n'hésite pas à avoir recours à la torture pour parvenir à ses fins.
Si cette petite série B manque parfois de souffle dans sa première partie, le rythme n'étant pas son point fort, il n'en ressort pas moins un vigilante-movie jouissif et parfois déviant, qui fera les amateurs du genre et de JCVD.
Quand Spiderman croise Chuck Norris, il se tisse dessus.