[Arte] Le Bal des Vampires de Roman Polanski

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[Arte] Le Bal des Vampires de Roman Polanski

Message par Personne » 03 déc. 2006, 09:43

http://www.arte.tv/fr/recherche/1393432.html

Polanski sur ARTE
Le bal des vampires

7 décembre 2006 à 20.40

Le professeur Abronsius et son jeune assistant Alfred partent à la chasse aux vampires dans une Transylvanie de pacotille. Une parodie hilarante des films d’épouvante, avec frissons et fous rires.

(The fearless vampire killers)
Film de Roman Polanski
(Royaume-Uni, 1967, 1h43mn, VM)
Scénario : Roman Polanski et Gérard Brach Avec : Jack Mac Gowran (le professeur Abronsius), Sharon Tate (Sarah), Alfie Bass (Shagal, l’aubergiste), Roman Polanski (Alfred), Ferdy Mayne (le comte von Krolock), Terry Downes (Koukol), Fiona Lewis (Magda), Iain Quarrier (Herbert), Jessie Robins (la femme de l’aubergiste) Image : Douglas Slocombe Musique : Krzysztof Komeda Décors : Fred Carter et Wilfrid Shingleton Montage : Alastair Mac Intyre Production : MGM, Cadre Films, Filmways, Gene Gutowski, Martin Ransohoff ARD

Le professeur Abronsius parcourt la Transylvanie avec son jeune assistant Alfred afin de démontrer l’existence des vampires. Les deux compagnons arrivent dans une auberge farcie de gousses d’ail. Persuadés d’être sur la bonne piste, ils interrogent les villageois, plutôt réticents. Mais le lendemain, la fille de l’aubergiste, Sarah, est enlevée par un vampire alors qu’elle prenait son bain. Son père, parti à sa recherche, est retrouvé gelé et vampirisé à son tour. Les efforts de sa femme pour lui enfoncer un pieu dans le cœur s’avéreront vains. Commence alors une chasse effrénée qui mène les deux héros au château du comte von Krolock, gardé par le bossu Koukol... Ail, ail, ail Dans cette parodie des films d’épouvante, Roman Polanski détourne avec brio les clichés du genre. Il conserve l’art jouissif du suspense horrifique mais le ponctue de grands éclats de rire libérateurs. C’est ainsi que le vampire juif déteste toujours l’ail, mais s’avère parfaitement indifférent aux crucifix ! La splendide héroïne rousse – Sharon Tate, alors l’épouse du cinéaste – semble passer la majeure partie de son temps à prendre des bains, tandis que le jeune premier – Roman Polanski lui-même – est un grand peureux. Une auberge peu reluisante, un château poussiéreux et funèbre donnent le ton à cette comédie à la fois grandiose et kitsch. On se croirait dans un long métrage de la Hammer, qui produisait des films de Dracula et de Frankenstein à la chaîne dans les années 50 et 60. La différence se joue dans la qualité. Roman Polanski dépasse le simple pastiche et soigne les images. Jack Mac Gowran et Ferdy Mayne incarnent de façon très convaincante les personnages d’Abronsius et du comte. Un régal.


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