Stupéfiants- Kurt Gerron- 1932

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Yza
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Stupéfiants- Kurt Gerron- 1932

Message par Yza » 04 mai 2014, 16:18

Film noir plus que policier, français en principe, fait en 2 copies, une française, l' autre allemande, avec Peter Lorre, juste après "M le maudit", assez loin de la qualité de ce dernier.

Un négatif nitrate retrouvé, restauré le mieux possible, son itou, avec un Peter Lorre parlant franchouillard!

Histoire d' un réseau de drogue infiltré dans un spectacle d' opéra classique, dont la vedette est dans les nuages...

Après un long voyage à l' étranger, sur le paquebot le ramenant au bercail, le frangin sauve le gamin d' un milliardaire, et retrouve sa soeurette beurré comme un p' tit lu à la coke, sans consentement de sa mère...la filière est remontée par notre héro, sans trop d' assistance de la maison poulaga...comme dab!

Et croyez- ce qui arriva...?

Gentillet...

Film de 77 minutes, VF sans ST, noir et blanc, avec présentation de Serge Bromberg, plus un film de 49 mn muet de 1928, "Les desaxées", metteur en scène Norton S. Parker.

HART
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Re: Stupéfiants- Kurt Gerron- 1932

Message par HART » 09 févr. 2020, 14:03

Je viens de voir ce film dans sa version allemande , sensiblement plus longue que la version évoquée par Yza : 105 mns.
Le titre allemand est : Der Weisse Dämon ( Le Démon Blanc ) . La vedette en est Hans Albers , un bellâtre à la mode dans les années 30 ( mais héros de la guerre de 14-18 , d'après ses biographes ).
C'est long , confus , et assez ennuyeux. On guette les apparitions de Peter Lorre , quasiment les seules satisfactions du film à mon avis.
Quasiment les seules , car il y en a quand même une autre : la beauté de Gerda Maurus , saisissante ...

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pak
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Re: Stupéfiants- Kurt Gerron- 1932

Message par pak » 09 févr. 2020, 21:20

Fascinante courte période au début du parlant, durant laquelle on tournait deux, trois, quatre, voire plus, versions du même film mais adaptées pour différents pays, avant que les technologies du doublage et des sous-titres s'améliorent et se généralisent.

Parfois on est très proche du matériau de base, parfois non, comme le Mary allemand tourné par Alfred Hitchcock (qu'il n'aimait pas trop), version germanique de son Murder ! (Meurtre chez nous).
Dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant c'est avant...

Michel Audiard

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