Le film criminel anglais
Re: Le film criminel anglais
Pour information et complément, des liens vers DVDClassik qui propose en ce moment un dossier sur le film noir britannique.
http://www.dvdclassik.com/article/brit- ... e-partie-1
http://www.dvdclassik.com/article/brit- ... e-partie-2
http://www.dvdclassik.com/article/brit- ... e-partie-1
http://www.dvdclassik.com/article/brit- ... e-partie-2
Re: Le film criminel anglais
visite quotidienne sur dvdclassik en ce qui me concerne.
Re: Le film criminel anglais
Après avoir vu SORTILEGES de Christian-Jaque, je voulais rester dans le même style en visionnant ce EYE OF THE DEVIL (L'OEIL DU MALIN, titre du dvd Warner français trouvé en soldes, autre titre LE MYSTERE DES TREIZE), réalisé en 1966 par Jack Lee Thomson, avec David Niven, David Hemmings, Sharon Tate, Donald Pleasance et Deborah Kerr. Une sombre histoire de malédiction familiale. Qualitativement, les deux films partagent des points communs : une cinématographie inventive (énormément de mouvements de caméra), un casting fabuleux, des scènes très surprenantes, tournage en France (celui-ci en Dordogne, l'autre en Auvergne). Encore une réussite cachée dans la carrière de Jack Lee Thomson, il avait déjà réussi des séries B dans les années 50. Et puis il y a Sharon Tate.
Re: Le film criminel anglais
Je viens de sortir de mes oubliettes de films à voir "Blonde Sinner" de Jack Lee Thomson avec Diana Dors, la British Jayne Mansfield.
"Blonde Sinner" est en fait le titre américain de "Yield to the night". L'affiche met en valeur le corps de Diana Dors en tenue sexy mais finalement elle apparaît très peu ainsi. Au début du film, dans une séquence très virtuose, elle tue une femme.
Elle se retrouve en prison, et nous découvrons une Diana Dors bien différente de l'affiche américaine, vraiment très émouvante.
Deux autres polars british avec Diana sont intéressants : "The long haul" et "Tread softly stranger" (elle y est vraiment sexy, le premier plan est une tuerie).
"Blonde Sinner" est en fait le titre américain de "Yield to the night". L'affiche met en valeur le corps de Diana Dors en tenue sexy mais finalement elle apparaît très peu ainsi. Au début du film, dans une séquence très virtuose, elle tue une femme.
Elle se retrouve en prison, et nous découvrons une Diana Dors bien différente de l'affiche américaine, vraiment très émouvante.
Deux autres polars british avec Diana sont intéressants : "The long haul" et "Tread softly stranger" (elle y est vraiment sexy, le premier plan est une tuerie).
Modifié en dernier par Stark le 08 sept. 2021, 18:13, modifié 1 fois.
Re: Le film criminel anglais
En 1952, Joan Henry a écrit un livre sur ses passages en prison pour fraude de chèque qu'elle adapte pour le cinéma en 1954 avec Jack Lee Thomson sous le titre "the Weak and the Weaked" avec Diana Dors.
Thomson et Henry décident de travailler sur un autre film. Thomson était contre la peine capitale et voulait une histoire sur un homme dans le couloir de la mort. Joan Henry lui suggère plutôt une femme et elle écrit "Yield to the night" en 1954. Diana Dors joue cette meurtrière emprisonnée et surveillée dans l'attente de la peine capitale dans "Yield to the night", son interprétation est saisissante : "c'était la première fois que j'avais une chance de jouer un tel rôle. J'ai été très reconnaissante envers Jack Lee Thomson pour avoir cru en moi. Jusque-là, tout le monde pensait que j'étais juste une blague, et certainement pas une actrice qu'on prend au sérieux, même si je pensais que je pouvais jouer des personnages plus intéressants. Le gros problème était d'essayer de convaincre les gens."
En 1951, Diana Dors joue dans" Lady Godiva rides again", dans lequel apparaît Ruth Ellis, qui fut mannequin puis gérante de night club en 1953. Elle avait de nombreuses relations amoureuses compliquées l'amenant à assassiner l'un de ses amants en avril 1955. Elle fut la dernière condamnée à mort en Angleterre et pendue en juillet 1955. Le parallélisme entre Ruth Ellis et Diana Dors dans "Yield to the night" est troublant, d'autant que ce qu'a vécu Ruth Ellis est arrivé après l'écriture du roman.
Jack Lee Thomson sur le tournage de "Yield to the night"
Thomson et Henry décident de travailler sur un autre film. Thomson était contre la peine capitale et voulait une histoire sur un homme dans le couloir de la mort. Joan Henry lui suggère plutôt une femme et elle écrit "Yield to the night" en 1954. Diana Dors joue cette meurtrière emprisonnée et surveillée dans l'attente de la peine capitale dans "Yield to the night", son interprétation est saisissante : "c'était la première fois que j'avais une chance de jouer un tel rôle. J'ai été très reconnaissante envers Jack Lee Thomson pour avoir cru en moi. Jusque-là, tout le monde pensait que j'étais juste une blague, et certainement pas une actrice qu'on prend au sérieux, même si je pensais que je pouvais jouer des personnages plus intéressants. Le gros problème était d'essayer de convaincre les gens."
En 1951, Diana Dors joue dans" Lady Godiva rides again", dans lequel apparaît Ruth Ellis, qui fut mannequin puis gérante de night club en 1953. Elle avait de nombreuses relations amoureuses compliquées l'amenant à assassiner l'un de ses amants en avril 1955. Elle fut la dernière condamnée à mort en Angleterre et pendue en juillet 1955. Le parallélisme entre Ruth Ellis et Diana Dors dans "Yield to the night" est troublant, d'autant que ce qu'a vécu Ruth Ellis est arrivé après l'écriture du roman.
Jack Lee Thomson sur le tournage de "Yield to the night"
Re: Le film criminel anglais
UN CRI DANS L'OMBRE (House of cards), réalisé en 1968 par John Guillermin, avec George Peppard, Inger Stevens, Orson Welles, Perrette Pradier.
G. Peppard est engagé pour s'occuper d'un enfant dont la mère est impliquée dans une organisation fasciste mondiale. Meurtres, complots, cavales à Paris, en Côte d'Or et à Rome. De nouveau une intrigue criminelle anglo saxonne dans Paris, comme dans "House of secrets" (avec Gérard Oury) et "Charade". C'est très bien filmé, même si le rythme est moins soutenu que dans "Charade". L'évocation d'une organisation fasciste organisée, puissante et riche est impressionnante. Peppard assure dans le rôle de l'Américain déterminé, il forme un beau couple avec Inger Stevens, mais également avec la sexy Perrette Pradier. Et puis cette dernière scène inoubliable avec Orson Welles.
Également distribué avec un deuxième titre français, "Duel dans l'ombre".
John Guillermin, Orson Welles et George Peppard
George Peppard et la délicieuse Perrette Pradier
G. Peppard est engagé pour s'occuper d'un enfant dont la mère est impliquée dans une organisation fasciste mondiale. Meurtres, complots, cavales à Paris, en Côte d'Or et à Rome. De nouveau une intrigue criminelle anglo saxonne dans Paris, comme dans "House of secrets" (avec Gérard Oury) et "Charade". C'est très bien filmé, même si le rythme est moins soutenu que dans "Charade". L'évocation d'une organisation fasciste organisée, puissante et riche est impressionnante. Peppard assure dans le rôle de l'Américain déterminé, il forme un beau couple avec Inger Stevens, mais également avec la sexy Perrette Pradier. Et puis cette dernière scène inoubliable avec Orson Welles.
Également distribué avec un deuxième titre français, "Duel dans l'ombre".
John Guillermin, Orson Welles et George Peppard
George Peppard et la délicieuse Perrette Pradier
Re: Le film criminel anglais
L'histoire de Ruh Ellis dont parle , plus haut Stark, a été adapté à l'écran par Mike Newell avec Ruppert Everett et Miranda Richardson dans le rôle d' Ellis:
" Dance with a stranger " ( un crime pour une passion)(1985), très bon film dont j'ai le dvd. Quant à " House of cards " qui vient de ressortir, j'ai le dvd Bach films avec des bonus de François Guérif, il me faudra le revoir.
" Dance with a stranger " ( un crime pour une passion)(1985), très bon film dont j'ai le dvd. Quant à " House of cards " qui vient de ressortir, j'ai le dvd Bach films avec des bonus de François Guérif, il me faudra le revoir.
Re: Le film criminel anglais
Merci Chip.
Vu le méconnu "the Interrupted journey", réalisé en 1949 par Daniel Birt, avec Richard Todd et Valerie Hobson.
Todd s'enfuit avec sa maîtresse en train, mais pris de remords, il tire le signal d'alarme, s'enfuit et retrouve sa femme bien aimée (Valerie Hobson). Cet arrêt de train provoque une collision de trains, causant 20 morts et 31 blessés. La police enquête.
J'ai rarement vu autant de retournements de situation cauchemardesques et de détails psychologiques. La cinématographie est de haut niveau, avec différentes trouvailles selon les évènements. Todd et Hobson sont magnifiques. Encore un excellent polar British disponible en DVD en Espagne et en Angleterre.
Vu le méconnu "the Interrupted journey", réalisé en 1949 par Daniel Birt, avec Richard Todd et Valerie Hobson.
Todd s'enfuit avec sa maîtresse en train, mais pris de remords, il tire le signal d'alarme, s'enfuit et retrouve sa femme bien aimée (Valerie Hobson). Cet arrêt de train provoque une collision de trains, causant 20 morts et 31 blessés. La police enquête.
J'ai rarement vu autant de retournements de situation cauchemardesques et de détails psychologiques. La cinématographie est de haut niveau, avec différentes trouvailles selon les évènements. Todd et Hobson sont magnifiques. Encore un excellent polar British disponible en DVD en Espagne et en Angleterre.
Re: Le film criminel anglais
DES PAS DANS LE BROUILLARD (Footsteps in the fog), réalisé en couleurs en 1955 par Arthur Lubin, avec Stewart Granger et Jean Simmons.
Il s'agit d'un drame criminel post victorien avec une Jean Simmons toujours follement manipulatrice (une spécialité dans sa filmo, je viens de la découvrir dans le délirant Home after dark de Mervyn Leroy), il y a énormément de retournements de situations et de connotation sexuelles.
C'est une coproduction Anglo américaine. Le réalisateur Arthur Lubin est américain comme ses deux scénaristes Lenore Coffee (il a écrit des films noirs dont Sudden Fear et Tomorrow is forever) et Arthur Pierson. La troisième scénariste, Dorothy Davenport, est anglaise, elle était actrice avant de devenir réalisatrice puis scénariste.
Jean Simmons et Stewart Granger sont d'origine anglaise. Les principaux techniciens sont également anglais : la costumière Beatrice Dawson, le décorateur Wilfred Shingleton et le directeur photo Christopher Challis qui a travaillé avec Powell et Pressburger (the Red shoes).
Un excellent drame criminel qui vous tient en haleine jusqu'au final inattendu dans une ambiance colorée qui peut évoquer la Hammer. Simmons et Granger sont fabuleux dans leurs rapports toxiques. Dispo chez Sidonis.
Il s'agit d'un drame criminel post victorien avec une Jean Simmons toujours follement manipulatrice (une spécialité dans sa filmo, je viens de la découvrir dans le délirant Home after dark de Mervyn Leroy), il y a énormément de retournements de situations et de connotation sexuelles.
C'est une coproduction Anglo américaine. Le réalisateur Arthur Lubin est américain comme ses deux scénaristes Lenore Coffee (il a écrit des films noirs dont Sudden Fear et Tomorrow is forever) et Arthur Pierson. La troisième scénariste, Dorothy Davenport, est anglaise, elle était actrice avant de devenir réalisatrice puis scénariste.
Jean Simmons et Stewart Granger sont d'origine anglaise. Les principaux techniciens sont également anglais : la costumière Beatrice Dawson, le décorateur Wilfred Shingleton et le directeur photo Christopher Challis qui a travaillé avec Powell et Pressburger (the Red shoes).
Un excellent drame criminel qui vous tient en haleine jusqu'au final inattendu dans une ambiance colorée qui peut évoquer la Hammer. Simmons et Granger sont fabuleux dans leurs rapports toxiques. Dispo chez Sidonis.
Re: Le film criminel anglais
SILK NOOSE réalisé en 1948 par Edmond T. Gréville.
Avec Carole Landis, Nigel Patrick, Joseph Calleia, Carol von Derman, Stanley Holloway, Derek Farr.
Une journaliste (Carole Landis) vient semer le trouble dans les affaires d'un terrifiant racketter (Joseph Calleia).
Le Dvd Doriane de ce film est très habile, reprenant pour sa cover un plan très graphique de meurtre digne d'un bon film noir, le film étant intitulé "une perle du film noir anglais".
Alors oui, il y a des scènes bien noires, mais il s'agit plutôt d'une comédie autour de gangsters. Nigel Patrick l'emporte à chacune de ses apparitions, mais le casting général assure. Carole Landis est époustouflante de vitalité, Carol van Derman est délicieuse (surtout en nuisette), Stanley Holloway joue tranquillement un policier inflexible. Quant à Joseph Calleia, je découvre cet acteur jouant le racketter tyrannique.
Cette comédie de gangsters est réalisée par le franco britannique Edmond T. Gréville. Bertrand Tavernier l'avait placée dans sa liste des top 100 des films anglais (je crois, je ne sais plus où j'ai lu ça et je n'ai hélas jamais vu cette liste). C'est vrai qu'il y a quelques trouvailles visuelles très inventives et réjouissantes qui rappellent le chef d'œuvre du cinéaste, "Remous".
Bref, un film policier qui ne se prend pas vraiment au sérieux, un divertissant entertainment.
Modifié en dernier par Stark le 20 janv. 2022, 21:07, modifié 1 fois.
Re: Le film criminel anglais
Carol van Darmen n'a tourné que dans 2 films, ce Noose et un autre film de Edmond T. Gréville, "But not in vain", film de guerre. Hélas film invisible, sur la liste des 75 films les plus recherchés par le British Film Institute.
En voici le résumé repris d'Imdb :
"Le film se déroule en 1944, dans les Pays-Bas occupés par l'Allemagne. Il y a une famine en cours. Jan Alting est un agriculteur patriotique néerlandais, qui utilise sa ferme comme lieu de refuge pour les juifs, les communistes et les membres de la résistance néerlandaise. Il a déshérité son fils Anton Alting, qui est un collaborateur allemand. Un jour, Anton visite inopinément la résidence de son père et découvre un groupe de subversifs qui s'y cachent. Il ordonne à son père de les expulser, menaçant de leur tirer dessus s'il refuse. Jan est déchiré entre son devoir patriotique et son désir d'éviter un conflit direct avec son fils dont il est séparé."
Espérons une découverte d'une copie un jour, that happens.
En voici le résumé repris d'Imdb :
"Le film se déroule en 1944, dans les Pays-Bas occupés par l'Allemagne. Il y a une famine en cours. Jan Alting est un agriculteur patriotique néerlandais, qui utilise sa ferme comme lieu de refuge pour les juifs, les communistes et les membres de la résistance néerlandaise. Il a déshérité son fils Anton Alting, qui est un collaborateur allemand. Un jour, Anton visite inopinément la résidence de son père et découvre un groupe de subversifs qui s'y cachent. Il ordonne à son père de les expulser, menaçant de leur tirer dessus s'il refuse. Jan est déchiré entre son devoir patriotique et son désir d'éviter un conflit direct avec son fils dont il est séparé."
Espérons une découverte d'une copie un jour, that happens.
Re: Le film criminel anglais
Mais qu'est devenue cette Carol van Derman après ce film de guerre apprécié par la presse et disparu depuis 1950 ? Il y a eu deux versions, une anglaise et une hollandaise.
Today's cinema : "intelligemment réalisé, toujours artistiquement et parfois avec un réel pouvoir dramatique."
Re: Le film criminel anglais
Blanche Fury, réalisé en 1948 par Marc Allégret, avec Valerie Hobson, Stewart Granger, Michael Gough.
Comme le précise si pertinemment Dionnet en bonus, "Blanche Fury" est le chef d'œuvre fédérateur du film gothique britannique en couleurs expressionnistes. On se croirait, dans les scènes importantes, dans un film de Pressburger-Powell ou de la Hammer, comme le souligne encore Dionnet, mais avant ces maîtres (quoique en vérifiant in extremis, le final du "Narcisse noir" annonce déjà la couleur, mais c'est juste le final, pas le film en entier).
Donc, c'est l'histoire obsessionnelle au XIXème siècle d'un riche domaine convoité par un héritier non reconnu qui travaille dans les dépendances (Stewart Granger). Il tombe éperdument amoureux de la nouvelle femme du fils du propriétaire (Valérie Hobson). S'ensuit un engrenage de drames dignes d'un film noir. Le couple Hobson-Granger est sulfureux. La construction richement narrative est virtuose, c'est passionnant du début à la fin, quelle mise en abyme. Et surtout magnifiquement filmé, la photo de Guy Green est somptueuse, son travail doit dépasser le cadrage et la lumière. Et curieusement, c'est réalisé par Marc Allégret. Découverte essentielle en DVD chez Cinéma master class.
Re: Le film criminel anglais
THEY MADE ME A FUGITIVE
réalisé en 1947 par Alberto Calvacanti, avec Trevor Howard et Sally Gray.
Immédiatement acheté le Dvd en occasion car j'en gardais un excellent souvenir d'une projection oubliée d'il y a au moins 30 ans.
Et c'est une bombe, Trevor Howard est vraiment teigneux, l'intrigue est particulièrement tendue grâce à des dialogues ultra cyniques, la cinématographie de Otto Heller est bien sûr de très haut niveau ciaro oscuro.
Je connais peu la filmo de Calvacanti, si ce n'est son excellent sketch de Deaf of night, avec Michael Redgrave. Je garde aussi un excellent souvenir de En Rade, réalisé en 1927, vu ya fort longtemps, apparemment très oublié. Bref Calvacanti, à découvrir.
réalisé en 1947 par Alberto Calvacanti, avec Trevor Howard et Sally Gray.
Immédiatement acheté le Dvd en occasion car j'en gardais un excellent souvenir d'une projection oubliée d'il y a au moins 30 ans.
Et c'est une bombe, Trevor Howard est vraiment teigneux, l'intrigue est particulièrement tendue grâce à des dialogues ultra cyniques, la cinématographie de Otto Heller est bien sûr de très haut niveau ciaro oscuro.
Je connais peu la filmo de Calvacanti, si ce n'est son excellent sketch de Deaf of night, avec Michael Redgrave. Je garde aussi un excellent souvenir de En Rade, réalisé en 1927, vu ya fort longtemps, apparemment très oublié. Bref Calvacanti, à découvrir.