par kiemavel1 » 05 déc. 2023, 19:03
Ces temps ci, je pensais que mes jours étaient comptés ... Or finalement il semblerait bien que non alors pour fêter ça (^^), un petit compte rendu de visionnage.
Good-Time Girl de David MacDonald (1948) - En France : Les ailes brulées
Un film sur la « jeunesse délinquante » … qui a du avoir plus de succès auprès des parents concernés -ou qui pourraient l’être- tant le film agissait comme une très longue mise en garde et se voulait démonstratif et dissuasif. C’est surtout l’introduction qui était - à mon avis - inutile et accentuait le côté édifiant alors que le reste du récit était très bien mené et remarquablement photographié par Stephen Dade - impliqué dans peu de films de prestige (Zoulou, Les chevaliers de la table ronde …) - mais qui accompagna souvent David MacDonald ou encore Maurice Elvey, un des grands ancêtres du thriller anglais.
Un policier amène à une juge pour enfants une jeune fille qui a fuit son foyer familial et a été arrêté car elle errait une nuit dans Londres. Pour l'inciter à rentrer dans sa famille, cette juge lui raconte l’histoire tragique d’une autre jeune fille dont elle avait eu à juger plusieurs affaires la concernant. Cette courte séquence introductive précède donc un très long flashback racontant l’histoire de Gwen (Jean Kent) qui est la véritable héroïne du film, ce que ne sont aucunement les 3 têtes d’affiche du générique qui ont chacune quelques minutes de présence à l’écran ; à savoir Diana Dors (la jeune fugueuse), Flora Robson (la juge) et George Merritt (le sergent de police).
Ce parcours de Gwen est celui d’une jeune fille qui démarre très mal dans la vie (Père violent et alcoolique. Un employeur qui exerce sur elle un chantage sexuel. Par la suite, un viol est suggéré …) et dont le seul tort est d’aimer les jolies choses, la belle vie (d’où ce titre : Good-Time Girl) et d’être sous l’influence de divers compagnons de moins en moins recommandables qu’elle finit par accompagner dans leurs « crimes » alors que dans un premier temps, elle fut surtout leur victime, trompée, manipulée et violentée. Ces hommes sont presque tous interprétés par des têtes d’affiche du cinéma britannique. Jimmy, son premier compagnon - violent et voleur- est interprété par le futur metteur en scène Peter Glenville. La nuit, il travaille dans la boite de nuit tenue par Max (Herbert Lom) ; boite où travaille comme musicien, Red (Dennis Price) et où Gwen est à son tour engagée. Max - malgré sa rudesse- et Red - un gentleman derrière l'ironie apparente - sont les deux seuls hommes « convenables » que Gwen va croiser … avant de tomber entre les mains de Danny, chef d’une bande de voleurs (Griffith Jones) puis de Micky (Bonar Colleano), un déserteur avec lesquels elle va vraiment sombrer dans la délinquance … Bon film, d’assez loin le meilleur de David MacDonald (que j’ai vu) lequel est surtout connu pour ses films d’aventure en couleurs : Christophe Colomb (avec Fredric march), The Moonraker ou en N&B, The Adventurers (avec Jack Hawkins) : 6,5/10
Ces temps ci, je pensais que mes jours étaient comptés ... Or finalement il semblerait bien que non alors pour fêter ça (^^), un petit compte rendu de visionnage.
[b]Good-Time Girl[/b] de David MacDonald (1948) - En France :[b] Les ailes brulées[/b]
Un film sur la « jeunesse délinquante » … qui a du avoir plus de succès auprès des parents concernés -ou qui pourraient l’être- tant le film agissait comme une très longue mise en garde et se voulait démonstratif et dissuasif. C’est surtout l’introduction qui était - à mon avis - inutile et accentuait le côté édifiant alors que le reste du récit était très bien mené et remarquablement photographié par Stephen Dade - impliqué dans peu de films de prestige ([b]Zoulou[/b], [b]Les chevaliers de la table ronde[/b] …) - mais qui accompagna souvent David MacDonald ou encore Maurice Elvey, un des grands ancêtres du thriller anglais.
Un policier amène à une juge pour enfants une jeune fille qui a fuit son foyer familial et a été arrêté car elle errait une nuit dans Londres. Pour l'inciter à rentrer dans sa famille, cette juge lui raconte l’histoire tragique d’une autre jeune fille dont elle avait eu à juger plusieurs affaires la concernant. Cette courte séquence introductive précède donc un très long flashback racontant l’histoire de Gwen (Jean Kent) qui est la véritable héroïne du film, ce que ne sont aucunement les 3 têtes d’affiche du générique qui ont chacune quelques minutes de présence à l’écran ; à savoir Diana Dors (la jeune fugueuse), Flora Robson (la juge) et George Merritt (le sergent de police).
Ce parcours de Gwen est celui d’une jeune fille qui démarre très mal dans la vie (Père violent et alcoolique. Un employeur qui exerce sur elle un chantage sexuel. Par la suite, un viol est suggéré …) et dont le seul tort est d’aimer les jolies choses, la belle vie (d’où ce titre : Good-Time Girl) et d’être sous l’influence de divers compagnons de moins en moins recommandables qu’elle finit par accompagner dans leurs « crimes » alors que dans un premier temps, elle fut surtout leur victime, trompée, manipulée et violentée. Ces hommes sont presque tous interprétés par des têtes d’affiche du cinéma britannique. Jimmy, son premier compagnon - violent et voleur- est interprété par le futur metteur en scène Peter Glenville. La nuit, il travaille dans la boite de nuit tenue par Max (Herbert Lom) ; boite où travaille comme musicien, Red (Dennis Price) et où Gwen est à son tour engagée. Max - malgré sa rudesse- et Red - un gentleman derrière l'ironie apparente - sont les deux seuls hommes « convenables » que Gwen va croiser … avant de tomber entre les mains de Danny, chef d’une bande de voleurs (Griffith Jones) puis de Micky (Bonar Colleano), un déserteur avec lesquels elle va vraiment sombrer dans la délinquance … Bon film, d’assez loin le meilleur de David MacDonald (que j’ai vu) lequel est surtout connu pour ses films d’aventure en couleurs : [b]Christophe Colomb[/b] (avec Fredric march), [b]The Moonraker[/b] ou en N&B, [b]The Adventurers[/b] (avec Jack Hawkins) : 6,5/10