Easy rider 1969

Année de production : 1968
Pays : États-Unis (1H35)
Réalisateur : Dennis Hopper
Acteurs : Peter Fonda, Dennis Hopper, Antonio Mendoza, Phil Spector, Warren Finnerty, Luke Askew, Luana Anders, Sabrina Scharf, Sandy Brown Wyeth, Robert Walker Jr., Robert Ball, Carmen Phillips, Michael Pataki, Jack Nicholson, Toni Basil, Karen Black, Lea Marmer, Garrett Cassell, Bridget Fonda, Virgil Frye, Dan Haggerty, Randee Lynne Jensen, Helena Kallianiotes, Carrie Snodgress
Producteur : Peter Fonda, William Hayward, Bob Rafelson, Bert Schneider, Bob Rafelson
Scénaristes : Peter Fonda, Dennis Hopper, Terry Southern
Directeur de la photographie : László Kovács, Baird Bryant
Montage : Donn Cambern
Décors : Jeremy Kay
Thème : Moto, Biker
Studio :
5 DVD / Blu-Ray disponibles

Genre complémentaire : Road Movie
Résumé : Billy et Wyatt disposent d’une grosse somme d’argent, résultat d’une importante vente de stupéfiants. Cette petite fortune permet aux deux motards d’envisager sereinement une traversée des États-Unis. Aussi prennent-ils la route de La Nouvelle-Orléans, dans l’intention de participer au carnaval…
Lieu de tournage : Las Vegas, Taos, Santa Fe, Madrid, Nouveau-Mexique, Bellemont, Flagstaff, Valentine, Topock, Cottonwood, Prescott, Tucson, Bellemont, Yuma, Agathla Peak, Monument Valley, Painted Desert, Arizona, Morganza, Krotz Springs, Franklin, Amelia, Lafayette, La Nouvelle-Orléans, Lake Pontchartrain, Louisiane, Ballarat, Malibu, Santa Monica Mountains, Los Angeles, Californie

Informations complémentaires : Sortie États-Unis : 14/07/1969.

Sortie France : 27/06/1969 - Reprise : 14/09/2016.


Tournage : mai - juin 1968 - Les scènes de Mardi gras de la Nouvelle-Orléans ont été filmées sur pendant le carnaval le 27/02/1968.


Prix et nominations :

- Festival de Cannes 1969 : prix de la Meilleure première œuvre et nomination pour la Palme d'Or,

- Kansas City Film Critics Circle Awards 1969 : prix du meilleur second rôle masculin (Jack Nicholson),

- Academy Awards 1970 : nominations pour les Oscar du meilleur second rôle masculin (Jack Nicholson) et du meilleur scénario original,

- BAFTA Awards 1970 : nominations pour le BAFTA du meilleur second rôle masculin (Jack Nicholson),

- Directors Guild of America 1970 : nomination pour le prix de la meilleure réalisation,

- Golden Globes 1970 : nomination pour le Golden Globe du meilleur second rôle masculin (Jack Nicholson),

- Laurel Awards 1970 : prix du meilleur second rôle masculin (Jack Nicholson) ; nominations pour les prix du meilleur film dramatique (5ème place), de la meilleure photo, de la meilleure révélation masculine (2 fois : Peter Fonda et Dennis Hopper),

- National Society of Film Critics Awards 1970 : prix du meilleur second rôle masculin (Jack Nicholson) et Prix Spécial (Dennis Hopper),

- Writers Guild of America 1970 : nomination pour le prix du meilleur scénario,

- Kinema Junpo Awards 1971 (Japon) : prix du meilleur film étranger,

- National Film Preservation Board 1998 : enregistrement au National Film Registry,

- Satellite Awards 2005 : nominations pour les prix du meilleur DVD, du meilleur bonus de DVD et du meilleur DVD d'un classique.


Autres sélections :

- Festival du film de Taormine 1969 (Italie);

- Festival international du film d'Édimbourg 1969,

- Festival international du film de Thessalonique 1969 (Grèce),

- Festival international du film de Mar del Plata 1970 (Argentine),

- Festival International du Film de Belgrade 1971,

- Festival international du film de Stockholm 1991,

- Festival international du film de Mar del Plata 1997 (Argentine),

- Festival International du Film de Belgrade 2006,

- Panorama du cinéma européen d'Athènes 2007,

- Festival du film de Nashville 2009,

- Festival international du film de Busan 2009 (Corée du Sud),

- WorldFest Houston 2010,

- Festival International du Film de Belgrade 2011,

- Films sous les étoiles 2011,

- Festival du film de Kawasaki Shinyuri 2012,

- Festival du film américain de Wrocław 2013 (Pologne),

- Cannes Classics 2019,

- Il Cinema Ritrovato 2019 (Italie),

- Festival international du film de Calcutta 2019.


Dennis Hopper et Peter Fonda n'ont pas écrit de scénario complet avant de commencer le tournage. L'impulsion originale vient de Peter Fonda qui, lors d'une promotion d'un film à Toronto fin 1967, a l'idée de ce road trip avec "deux mecs, des motos, du sexe, de la came et des bouseux en pick-up qui les flinguent" selon ses dires.

La suite de l'écriture fut improvisée au fur et à mesure.

Lorsque Peter Fonda a débuté le scénario, il a imaginé que les deux personnages principaux étaient des cow-boys modernes errant dans l'Ouest, alors il les a nommés Billy (Billy the Kid) et Wyatt (Wyatt Earp).


Le tournage fut marqué par l’absorption de drogues (essentiellement de la marijuana) et d'alcools. Seul Jack Nicholson a été capable de s'en tenir au scénario tel qu'il était écrit, au grand étonnement de l'équipe, en total contraste avec les autres membres de la distribution, qui ont improvisé la plupart de leurs répliques.

Si les acteurs fumaient de la vraie marijuana devant la caméra, la cocaïne vue au début du film est fausse, selon Peter Fonda, qui précisa qu'ils n'en avaient pas les moyens.


Le tournage fut aussi perturbé par Dennis Hopper, que sa femme venait de quitter, et qui entrait dans des phases de colère ou de paranoïa induite par la drogue. Peter Fonda et Dennis Hopper se sont disputés continuellement pendant le tournage.

C'est Peter Fonda qui a supervisé durant deux mois le montage. Ils en sortent un film de quatre heures et demie logiquement refusé par la production. Le film est une nouvelle fois découpé pour finalement arriver à 94 minutes.

Finalement, Peter Fonda et Dennis Hopper passèrent de longues années brouillés, avant de pouvoir se réconcilier des années plus tard.


C'est l'un des premiers films à faire un usage intensif de pistes musicales et de chansons déjà existantes plutôt qu'une partition composée à l'occasion. Le groupe Crosby, Stills, Nash and Young avait été appelé pour créer la bande-son, mais le quatuor est viré par Dennis Hopper, les considérant comme des bourgeois en limousine. Celui-ci a alors l'idée de plaquer sur les images des chansons passant à la radio et c'est Peter Fonda qui établit une sorte de compilation musicale.


Quatre motos ont été utilisées. L'une d'entre elles a brûlé, et les autres ont été volées vers la fin du tournage. Dennis Hopper et Peter Fonda avaient organisé une soirée de clôture pour le tournage, lorsqu'ils ont réalisé qu'ils n'avaient pas encore tourné la scène finale du feu de camp. C'est pourquoi les motos ne sont pas visibles en arrière-plan de ce moment.

Peter Fonda a fait restaurer la moto brûlée, et elle peut être vue au National Motorcycle Museum à Anamosa, Iowa.


Plusieurs fois récompensé ou nominé pour sa participation au film, Jack Nicholson n'y apparait que 17 minutes.

Dennis Hopper et Jack Nicholson, grands fans du réalisateur italien Michelangelo Antonioni, l'ont invité à la première projection de leur film. Antonioni a été suffisamment impressionné par Nicholson pour l'engager dans son long métrage Profession : reporter (Professione : reporter).


Après quelques films précurseurs, Easy rider est considéré comme le film lanceur du "Nouvel Hollywood", sorte de Nouvelle Vague cinématographique américaine qui durera de la fin des années 1960 au début des années 1980.

Le film lance par ailleurs la mode du road movie contestataire comme Point limite zéro (1971) de Richard C. Sarafian, Macadam à deux voies (1972) de Monte Hellman, L’Épouvantail (1973) de Jerry Schatzberg et La Balade sauvage (1975) de Terrence Malick.


Lorsque le film est diffusé en compétition au Festival de Cannes, le 13/05/1969, il faut attendre une minute après la fin pour entendre un tonnerre d'applaudissements et voir le film triompher et remporter le prix de la première œuvre.

Après une avant-première, le PDG Columbia, Leo Jaffe, s'est levé en déclarant : "I don't know what the fuck this picture means, but I know we're going to make a fuck of a lot of money", qu'on pourrait traduire comme "Je ne sais pas ce que ce film veut dire, mais je sais que nous allons gagner un paquet d'argent".

Et si le film sort en juillet aux États-Unis, avec des avis critiques très partagés, en une semaine d'exploitation son budget, estimé à 360  000 $, est remboursé. En un an, il va rapporter 20 millions de dollars, et rapportera finalement 60 millions de dollars de recettes. Le film est quatrième du box-office américain de 1969.

En France, le film attire 1 859 388 spectateurs, dont 839 477 à Paris.


Format : 1.85 : 1
Technicolor
Mono

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Les critiques






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