amateur de longue date du genre,je voudrais dire que je n'aime pas ce film. je ne l'ai ipas aimé à sa sortie etje ne l'aime toujours pas.tout a été dit sur ce western et je n'ajouterai rien d'original.la seule séquence intéressante est celle du cimetière indien : là, on a un exemple de ce qu'aurait pu etre le film...le problème, c'est ce clown cabotin de terence hill qui,avec quelques autres a mené le genre à sa perte .il fallait bien le renouveler,certes, mais pas avec des pets, des rots et des fayots, pas plus qu'avec des karatékas, pas plus qu'avec du gore ! non ! il fallait travailler la mise en scène , les sujets jusqu'à ce que le s.w. meure de sa belle mort avec le film ultime ...combien de s.w.sont à sauver après "on l'appelle trinita"?
L'histoire est originale mais le film tombe malheureusement dans le hors-sujet le plus total. Si le début du film laisse attirer l'attention, le rythme s'essouffle au fur et à mesure jusqu'à la fin qui arrive sans qu'on n'ait très bien compris où nos héros voulaient en venir. Début intérressant mais suivi bâclé. Seules les 20 premières minutes sont à voir.
je dois dire que je suis stupéfait par ces critiques. MON NOM EST PERSONNE est, pour moi, un très grand film. Il exprime visuellement la transition (qui ne date certes pas de l'époque de la sortie du film) entre le héros "propret", impeccable, incarné par Henry FONDA (sa première scène est d'ailleurs de se faire raser), et l'autre héros, à l'aspect sale. C'est précisément ce que l'on peut saluer dans 'arrivée du western spaghetti (outre de nombreuses autres choses) : on abandonne le concept du héros absolu, incarné dans tous ses aspects, pour des personnages totalement atypiques.
Et en parallèle tout le sujet du film est d'illustrer la transition, le changement d'époque entre l'ouest des pionniers (Henry FONDA), des hommes vrais et entiers (dans le bien comme dans le mal), des grands espaces, de la vie sauvage et le "nouveau ouest" des personnages plus retors, plus lâches (il n'y a qu'à voir les tentatives de meuretres du film : l'homme qui se cache derrière les ballots de coton, les hommes qui se font passer pour des barbiers, voire le chave qui tente de tuer Personne par derrière dans le bar).
Je comprends certes que les gesticulations de Terence Hill puissent choquer les puristes. Pour autant, ces "enfantillages" ont pour moi une signification précise dans le film : le bon peut gagner et battre les méchants sans les tuer. Il est important de noter que dans ce film, Peronne ne tue, précisément, personne...
Bref, pour moi c'est un très grand film, servi par une musique génialissime (pléonasme) d'Ennio Morricone, des dialoques parfaits, et avec un travail en sous-mains de Sergio Leone particulirement prégnant (notamment la lettre d'Henry Fonda de la fin du film, que Leone a écrit).
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