Résumé : Mexique, années 1910. Alors que la révolution bat son plein, El Chuncho, moitié bandit moitié guérillero, s’est spécialisé dans les attaques de train. Il vole des armes et les revend à un révolutionnaire, le général Elias, contre de fortes sommes d’argent. Au cours d’un de ces assauts, Chuncho trouve une aide inattendue de la part d’un jeune dandy américain qui se trouvait à bord du train. 'El Niño' rejoint la troupe des guérilleros et gagne rapidement la confiance de leur chef. Mais les motivations du yankee restent troubles… Lieu de tournage : Guadix, Grenade, San Jose, Cortijo del Fraile, Níjar, Almería, Andalousie, Espagne, Cinecittà Studios, Cinecittà, Rome, Italie
Le film fut tourné en 1966, époque de vives constestations politiques. Sorti en France juste après les évènements de mai 1968, il fut considéré comme une critique envers l'ingérence des États-Unis dans les pays d'Amérique Latine et d'Asie du Sud-Est.
Ennio Morricone, présent au générique, n'a en fait pas composé de musique pour le film. Il ne sert que de prête-nom du fait des succès récents de ses partitions pour les films de Sergio Leone.
Il s'agit de l'un des plus célèbres westerns dits zapatistes, un sous-genre du western européen où l'on voit se radicaliser des bandits qui, confrontés à l'injustice, se muent en révolutionnaires.
Sorti au milieu de l'été 1968 en France, le film connait peu de succès, avec 350 473 entrées, dont seulement 28 140 à Paris.
Un très beau western "politique", qui met en exergue la figure du bandit qui passe du nihiliste convaincu au révolutionnaire pétri d'idéologie. Un western spaghetti majeur et une composition inoubliable de Gian Maria Volonte.