La comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa) 1954


Test Blu-Ray - La comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa) 1954 - CineFaniac - Blu-Ray Carlotta Films


Résumé : A l'enterrement de l'actrice Maria d'Amata, Harry Dawes, réalisateur et scénariste, se remémore sa première rencontre avec elle.






Test du Blu-Ray édité par Carlotta Films
Blu-Ray disponible depuis le mardi 22 novembre 2022.

La collection CUC (coffret Ultra Collector) de Carlotta s'agrandit avec La comtesse aux pieds nus, un an après Pandora également avec Ava Gardner et la participation de Jack Cardiff.

Cette chronique concerne le "coffret Ultra-Collector" : combo Blu-Ray-DVD (numéro 24 de la collection) limité et numéroté à 2 000 exemplaires. Le film parait simultanément dans une édition Blu-Ray simple et en DVD (avec les mêmes bonus vidéo sauf le document Ciné-regard qui est exclusif aux éditions Blu-Ray).

1.85 16/9 MPEG-4 AVC Video 1080p 24 images/seconde

Le film est sorti en Blu-Ray chez Twilight Time (2017 - États-Unis) et Eureka (2018 - Angleterre).

Récemment, le film a été restauré par l'UCLA Film & Television Archive et la MGM en partenariat avec la Film Foundation de Martin Scorsese. En juillet dernier, la première mondiale de cette nouvelle restauration a été introduite par Martin Scorsese et une préface de Curtis Hanson. Les équipes techniques ont du entreprendre un travail conséquent à partir de négatifs originaux Technicolor à trois-bandes.

Hélas, ce Blu-Ray réutilise la même copie que pour les deux Blu-Ray étrangers reposant donc sur une copie plus ancienne. L'image est toujours compromise par un mauvais alignement des trois bandes du Technicolor qui affecte une partie des plans. Cela conduit à un rendu pâteux et à des défauts chromatiques du Technicolor : effet d'halo autour des acteurs avec des liserés verts et une image à la définition approximative.
Une bonne partie du film est heureusement épargnée avec une image de meilleure qualité.
Les couleurs sont convenables avec une palette tirant sur les rouges (les visages des acteurs tournent au rose).
Le grain d'origine est abondant et l'image est globalement assez propre. Quelques tâches et scories persistant.

Le résultat est une copie convenable pour le format bien qu'imparfaite.

L'image est présentée en ratio 1.85:1. Le film a déjà été montré en 1.33:1 avec un peu plus d'image (notamment sur les premiers DVD de la MGM). Selon l'historien Bob Furmanek cité sur le site DVDBeaver, le ratio de sortie du film était 1.75:1.

L'encodage est signé Fidelity in motion.

Comparaison Blu-Ray Carlotta (2022) / Blu-Ray Eureka (2018)
Blu-Ray Eureka (2018) Blu-Ray Eureka (2018)
Blu-Ray Carlotta (2022) Blu-Ray Carlotta (2022)
(Partie gauche : Blu-Ray Carlotta (2022) - Partie droite : Blu-Ray Eureka (2018))
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Comparaison Blu-Ray Carlotta (2022) / Blu-Ray Eureka (2018)
Blu-Ray Eureka (2018) Blu-Ray Eureka (2018)
Blu-Ray Carlotta (2022) Blu-Ray Carlotta (2022)
(Partie gauche : Blu-Ray Carlotta (2022) - Partie droite : Blu-Ray Eureka (2018))
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1) Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 48 kHz 24-bit
2) Anglais DTS-HD Master Audio 1.0 48 kHz 24-bit
3) Français DTS-HD Master Audio 2.0 48 kHz 24-bit

A l'instar des Blu-Ray anglais et américain, la version originale est proposée en 5.1 et mono original. Les dialogues sont très précis. La voix de Bogie est bien restituée. La musique et les bruitages sont d'une grande fidélité. La piste 5.1 n'apporte pas de grande plus-value.
Le disque américain comprenait une piste audio 3.0 avec une séparation des canaux plus étendue.

La VF est en mono. Les dialogues nasillards manquent de clarté. La piste est cependant propre.

Sous-titres : Français (non imposés)

Les bonus des Blu-ray anglais et américain (commentaire audio) ne sont pas repris. A la place l'éditeur a produit une nouvelle interview, un superbe livre et obtenu un document d'archives.

Conte défait (VF - 29'04 – 1080p - 2022)
Dans cette nouvelle présentation préparée par Allerton films, Samuel Blumenfeld décortique efficacement le film, sa critique d'Hollywood et son caractère précurseur à certains égards. Il replace le film dans la carrière de Mankiewicz, détaille les liens avec Ève et sa volonté d'indépendance. Il souligne qu'il faut voir le film comme une autobiographie de Mankiewicz. Il explique le casting européen, l'homosexualité du personnage de Rossano Brazzi, le choix d'Ava Gardner et l'évolution de son personnage dans le film.
Une présentation très riche.

Ciné-regards : Joseph L. Mankiewicz (52'47 - VOST & VF - SD upscalée 1080i - 17/10/1981)
On se souvient d'un superbe coffret DVD sur Joseph L. Mankiewicz sorti chez Carlotta en 2004 qui offrait un documentaire avec Michel Ciment nommé All about Mankiewicz. Le document proposé sur le Blu-Ray de La comtesse aux pieds nus est un autre document.

Non proposé sur le DVD joint à cette édition, ce document d'archive réalisé par Jean Douchet en 1981 est une interview du réalisateur. Il aborde le travail des scénaristes et réalisateurs à Hollywood, Margaret Sullavan, Cary Grant, Katharine Hepburn. Il mentionne également le casting original d'Ève et ses critères pour choisir un acteur (ce qui lui permet de citer une réplique de La comtesse aux pieds nus). L'interview se termine par des explications sur le maccarthysme, la révélation d'Elia Kazan, les réunions avec Cecil B. DeMille.
Ce document est plus une conversation autour du cinéma et n'aborde pas spécialement le film en question.
Les sous-titres sont incrustés dans l'image.

Bande-annonce originale (VOST - 1'52 - 1080p)
Présentée au ratio 1.33:1.

Crédits

DVD (film et bonus)

Livre Mankiewicz contre Cendrillon
Ecrit avec le concours de Revus & corrigés, ce livre annoncé avec 160 pages réunit 6 essais de journalistes.

Une introduction par Marc Moquin (2 pages de texte) souligne l'intérêt de Mankiewicz pour ce film et en dresse les principales qualités.

Le premier chapitre par Céline Staskiewicz (environ 23 pages de texte) passe en revue en détail les différentes étapes du film : de son écriture à sa sortie en passant par la pré-production et le tournage. Tout au long de cette exploration, la journaliste explique le désir d'indépendance de Mankiewicz, la place des femmes dans le film, la censure, le casting d'Ava Gardner, le tournage en Italie. Un récit passionnant et très détaillé.

Dans un second chapitre, "Le cristal brisé du classicisme" (9 pages de texte), Alexandre Piletitch réfléchit sur le thème du mépris et déroule une partie des œuvres de Joseph L. Mankiewicz pour illustrer les thèmes récurrents du réalisateur et en particulier au travers de Chaînes conjugales et Ève. Il met en évidence plusieurs points communs avec Ève.

Le 3e chapitre "L'amer méditerranée" est écrit par Alicia Arpaïa (12 pages de texte) et revient sur les lieux du film (Madrid, Côte d'Azur et Italie) avec de nombreuses comparaisons à la clé avec d'autres productions du réalisateur. A chacun d'entre eux, l'auteure explique l'utilisation qui en est faite et les choix de photographie de Cardiff.

Le 4e chapitre La comtesse aux pieds nus, conte d'un paradis perdu par Elsa Colombani (11 pages de texte) aborde le film comme un conte et décortique les couleurs, la voix off et recontextualise le film par rapport à Cendrillon, les contes d'Andersen ou des films de Vincente Minnelli et Billy Wilder.

Le 5e chapitre "Rita, Anne, Linda et les autres : les 1000 visages de Maria Vargas" est écrit par Pierre Charpilloz (8 pages de texte). Il cherche l'inspiration du personnage de Maria Vargas en passant en revue plusieurs actrices : Rita Hayworth, Ava Gardner, Anne Chevalier, Linda Darnell Et Domiziana Giordano. Pour chacune d'elles, le journaliste rappelle la vie personnelle et professionnelle et les liens avec Maria Vargas.

Dans le dernier chapitre "Les hommes de la comtesse" (13 pages de texte), Marc Moquin se concentre sur les personnages masculins et en particulier Humphrey Bogart.

L'ouvrage se termine par la reproduction de 4 articles des cahiers du cinéma (8 pages de texte) écrits par Jacques Doniol-Valcroze, François Truffaut, Philippe Demonsablon et Claude Chabrol.

Un livre indispensable, riche en analyse dont l'éditeur a le secret. La présence de 6 journalistes différents apporte plusieurs angles de vue sur le film.

Par Cole Armin - lundi 21 novembre 2022
CineFaniac - test Blu-Ray
Remerciements : Carlotta Films

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