Un jour à New York- On the Town-1949- Gene Kelly et Stanley Donen

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phylipmarlow
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Un jour à New York- On the Town-1949- Gene Kelly et Stanley Donen

Message par phylipmarlow » 21 août 2010, 07:23

New York est une ville magique-Surtout lorsque les marins Gabey(Gene Kelly),Chip(Frank Sinatra) et Ozzie(Jules Munshin) ont 24 heure de permission pour en admirer la beauté...Ou plutôt les beautés puisqu'ils feront la rencontre de trois séduisantes jeunes fille: <<Une chauffeur>> de taxi (Betty Garrett),une ethnologue(Ann Miller) et une danseuse de cabaret(Vera-Ellen)

Cette comédie musicale est tiré d'après un show à Broadway éponyme du film,cette comédie à été réalisé par le talentueux Gene Kelly au niveau de la chorégraphie et tout le reste fut réalisé par son ami de l'époque avant la sévère dispute qui mettra fin dans les année 50 à leur collaboration.

c'est une de mes comédies musicales préférées avec Gene Kelly et Frank Sinatra.

New York n'a jamais était bien filmé dans cette comédie musicale dans des décors naturels sauf la station de métro pour des raisons que j'ignore fut tournée à Chicago sinon tout le reste fut tourné dans<< la Grosse Pomme>>(New York).Nos marins traverseront en danse et chanson le State Building,le Wall street,le Coney Island,le Central Park etc...etc en arpentant tout le quartier de Manhattan.

C'est une comédie musicale très légère avec le savoir faire de Gene Kelly qui pousse la danse et la chansonnette avec grâce comme partenaire Frank Sinatra sans oublier des numéros de danses remarquables comme celui d'Ann Miller la reine des claquettes au American Museum of Natural History(le musée américain de l'histoire naturelle) devant nos trois marin qui pagayent et devant la caméra de Stanley Donen était sensationnel et magique et sans oublier la souplesse de vera -Ellen dans deux fabuleux scènes de danses montraient combien cette actrice était géniale et pleine de talents

Vera-Ellen fut une des stars de la chanson ,de la danse et des claquettes qui était une des plus talentueuse de toute l'histoire de la comédie musicale qui à eu comme partenaire Dany Kaye,Big Crosby,Fred Astair,Donald O'Connor et Gene Kelly . June Allyson , Judy Garland et Rosemary Clooney( La mère de la star George Clooney) étaient ses plus proche amies . C'était le grand Dany Kaye son premier partenaire de danse qui lui donnera sa chance en 1945 dans le "Joyeux Phénomène" ou elle commencera à devenir une grande 'actrice au multiple talents qui malheureusement pour des complications de santé arrêtera prématurément sa carriere d'artiste vers la fin des années 50. C'était une grande dame de la comédie musicale qui décédera suite d'une longue maladie en 1981 dans l'anonymat. Selon mon avis personnel elle restera une des plus grandes danseuses au même titre que Judy Garland,Cyd Charisse, Ann Miller etc ....etc de toute l'histoire du cinéma.
Image Pour agrandir la photo d'Ann Miller l'une des plus grandes danseuses de claquette,il suffit de cliquer au milieu

extrait du film un "Jours à New York"(On The town) avec Betty Garrett, Ann Miller et Vera Ellen(Idem,cliquez au milieu)
La splendide danseuse des années 40, Vera Ellen.(Cliquez au milieu)
Franck Sinatra et Betty Garrett,Jules Mushin et Ann Miller,Gene kelly et Vera Ellen, Dans un jour à new York(ON the Town) de vincente Minnelli
Si tu veux m'appeller tu a cas me siffler ( Le port de l'angoisse)

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pass
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Re: Un jour à New York- On the Town-1949- Gene Kelly et Stanley Donen

Message par pass » 30 déc. 2014, 13:42

Premières représentations à Monte-Carlo le 22 Juillet 1951 au " Cinéma d' Eté " et à Paris le 7 Septembre 1951 au " Normandie " et au " Rex " en VF et VO .

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Moonfleet
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Re: Un jour à New York- On the Town-1949- Gene Kelly et Stanley Donen

Message par Moonfleet » 24 mai 2019, 21:29

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Un Jour à new York (On the Town) - 1949

Trois soldats de la marine américaine, Gabey (Gene Kelly), Chip (Frank Sinatra) et Ozzie (Jules Munshin), débarquent à New York pour une journée de permission. Ils ont seulement 24 heures pour découvrir la ville et comptent bien les mettre à profit non seulement pour la visiter de long en large mais surtout pour faire des rencontres… féminines de préférence. Ils font ainsi la connaissance d'une conductrice de taxi, Brunhilde (Betty Garrett), qui ne souhaite qu’une seule chose, conduire le timide Chip jusqu’à son appartement, d’une étudiante en paléontologie, Claire (Ann Miller), qui tombe sous le charme ‘préhistorique’ d’Ozzie, ainsi que d’Ivy (Vera-Ellen), élue ‘Miss Métro’ du mois, qui fait tomber Gabey en pâmoison. Malheureusement ce dernier perd immédiatement sa trace dans la cohue new-yorkaise. Il entraîne alors ses deux compères et leurs nouvelles conquêtes dans une course effrénée à travers la ville afin de la retrouver. Ils seront tous réunis au sommet de l’Empire State Building après de rocambolesques aventures, ayant entre autres fait s'écrouler un dinosaure, s’étant déguisés en femmes orientales à Coney Island et s’étant fait courser par la police…

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“New York New York, it's a Wonderful Town”... Après un prologue d’une grande délicatesse nous faisant découvrir un ouvrier saluer en chantant le lever du soleil alors que les quais de New York aspirent encore à la quiétude ('I'm Feeling Like I'm Not Out Of Bed'), On the Town démarre alors sur les chapeaux de roue avec, sur cette célèbre et revigorante mélodie, 'en gars de la marine', non moins que Gene Kelly, Frank Sinatra et Jules Munshin découvrant émerveillés la ville qu'ils vont pouvoir sillonner durant 24 heures de permission, chacun allant en profiter pour vivre une romance dans ce même court laps de temps. L’intrigue ne tient que sur ce pitch d’une extrême minceur sans que ce ne puisse être considéré comme un défaut, le genre ayant de tout temps et dans la majorité des cas recherché avant tout 'l'Entertainment' et non la profondeur psychologique ou quelconques enjeux dramatiques. Malgré tout, le rythme ne faiblira quasiment jamais si ce n’est dans le dernier tiers avec notamment son ballet un peu redondant. Mais ne commençons pas à bouder notre plaisir car, malgré ses quelques insignifiants défauts, le premier film de Stanley Donen fait indéniablement partie des sommets de la comédie musicale hollywoodienne !

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La comédie musicale On the Town, basée sur le ballet de Jerome Robbins intitulé Fancy Free, fit les beaux jours de Broadway au milieu des années 40 ; elle connut 462 représentations dans les théâtres de New York de décembre 1944 à février 1946. La musique était composée par Leonard Bernstein (qui signera plus tard celle du célébrissime West Side Story) et le livret par le duo Adolph Green & Betty Comden, duettistes qui seront également à l’origine de ceux de Chantons sous la pluie (Singin’ in the Rain) et de Tous en scène (The Band Wagon), autant dire pas moins que les deux comédies musicales les plus appréciées de la plupart des historiens et critiques de cinéma. Pour le spectacle On The Town, les deux librettistes s’essayèrent même à jouer, tenant alors les rôles que reprendront au cinéma Ann Miller et Jules Munshin. Sur scène, l’intrigue faisait parfois référence à la Seconde Guerre Mondiale, détails qui furent supprimés de la version cinématographique dont seules quatre chansons originales furent reprises, les autres ayant été ajoutées et signées par Roger Edens. Ces dernières, loin de nuire à l’harmonie de l’ensemble, n’ont au contraire rien à envier à celles du grand compositeur américain. C'est d'ailleurs Edens qui est à l'origine de la séquence la plus mémorable du film, la ‘drolissime’ et déchainée 'Prehistoric Man' chantée et dansée par Ann Miller, Betty Garrett, Gene Kelly, Frank Sinatra et Jules Munshin, délurés comme jamais. Il est également l'auteur de la sublime ‘You're Awful, Awful Nice to be with’ chantée en duo par Frank Sinatra et Betty Garrett en nocturne au sommet de L'Empire State Building. Si l’on ajoute à ces deux titres l'euphorisante leçon d’optimisme et d’amitié que représente ‘Count on me’, ou le dynamique et joyeux ‘On the Town’, on se rend compte que le fait de faire se côtoyer Bernstein et Edens n’aura pas été une mauvaise idée.

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Mais cette adaptation cinématographique du spectacle de Broadway a failli ne pas voir le jour. En effet, selon Arthur Freed dans sa biographie, Louis B. Mayer ainsi que d’autres pontes de la MGM, n’appréciant guère la version scénique, regrettèrent d’en avoir acquis les droits. Le projet est néanmoins lancé ; c’est George Abbott (le metteur en scène du spectacle et futur collaborateur de Donen sur au moins un chef-d’œuvre, Pique nique en pyjama) qui est d’abord pressenti par le studio du lion pour réaliser le film avant que l’idée n’atterrisse entre les mains de Stanley Donen et Gene Kelly. Ce dernier avait déjà prouvé son talent de cinéaste/chorégraphe l’année précédente en concoctant la mise en scène et la chorégraphie de la très belle séquence ‘The Slaughter on Tenth Avenue’ dans le sympathique Words and Music (Ma vie est une chanson) de Norman Taurog, biopic des compositeurs Lorenz Hart et Richard Rodgers, respectivement interprétés par Mickey Rooney et Tom Drake. Quant à Stanley Donen, il n’a alors que 25 ans en cette année 1949 et On the Town sera son premier film en tant que réalisateur. Petit retour arrière sur ce tout jeune homme pour connaître très brièvement le parcours qui l’a amené à collaborer avec Gene Kelly. Il débute comme danseur à Broadway dans Pal Joey, spectacle au cours duquel il se lie d’amitié avec Gene Kelly, alors vedette du spectacle. Sur Best Foot Forward, Gene Kelly, qui en règle la chorégraphie, l’embauche comme assistant ; c’est le début de leur courte mais belle collaboration. Donen se rend ensuite à Hollywood pour jouer dans l’adaptation cinématographique de ce ‘Musical’ réalisé par Edward Buzzell avec Lucille Ball en tête d’affiche. Il n'en repartira plus !

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Il assiste ensuite Gene Kelly pour les chorégraphies de La Reine de Broadway (Cover Girl) de Charles Vidor (dans lequel l'acteur danse avec Rita Hayworth), et c’est de lui qu'émerge l’idée géniale de faire danser le marin interprété par Gene Kelly avec la souris Jerry dans Escale à Hollywood (Anchors Aweigh) de George Sidney. En cette fin de décennie, la MGM ayant été grandement convaincu par le duo Frank Sinatra/Gene Kelly dans Anchors Aweigh cherche à renouveler l’expérience. Ce sont Donen et Kelly qui écrivent alors l’histoire de Match d’amour (Take me Out to the Ballgame) que réalise l’immense Busby Berkeley dont ce sera l’ultime film ; Stanley Donen se retrouve également Unit Director sur cette comédie musicale mésestimée, pourtant l’une des plus amusantes qui ait jamais été tournée. Cette même année, Stanley Donen, toujours en collaboration avec Gene Kelly, réalise son premier film, celui qui nous concerne donc ici, reprenant quatre des comédiens du film de Berkeley, le trio masculin ainsi que Betty Garrett. Les deux hommes feront à nouveau ensemble l’indémodable Chantons sous la pluie en 1952 ainsi que, trois ans après, le très beau et mélancolique Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather). Ce dernier connaitra malheureusement un cuisant échec (totalement immérité) et marquera la fin de leur travail en commun. Sur le tournage de Un Jour à New York, Stanley Donen a toujours dit ne pas s’être rendu compte que lui et Gene Kelly innovaient. Pourtant, de nos jours le film est logiquement réputé pour avoir sorti la comédie musicale hors des studios.

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En effet, un bon 1/5ème de la durée d’On the Town a été filmé dans les extérieurs réels des rues de New York, ce qui ne s’était encore quasiment jamais vu dans le genre par excellence du tournage en studio. Donen et Kelly auraient voulu faire encore plus mais ils furent dans l’obligation de réintégrer les plateaux de la MGM après cinq jours de tournage en plein air, ce qui aboutira à des séquences en extérieur contenant quelques transparences, cependant assez bien intégrées pour que l’ensemble demeure harmonieux. Cette innovation étant indiscutable, il ne faudrait cependant pas croire qu’elle ait été destinée à rendre le film plus réaliste ; ce qui n’est absolument pas le cas (soupirerons d’aise les mordus de ‘Musicals’ traditionnels) et ce qui n’était d’ailleurs pas dans les intentions des auteurs qui ont seulement tenu à aérer l’intrigue. Ces nouvelles expérimentations porteront cependant leurs fruits, les premières séquences du film paraissant encore aujourd’hui très modernes, que ce soit le prologue avec le grutier saluant l’arrivée d’un nouveau jour ou encore le fameux ‘New York New York’ composé de multiples plans de nos trois marins en goguette dans les différents lieux typiques de Big Apple : le Brooklyn Navy Yard, Wall Street, Columbus Circle, la tombe de Ulysses S. Grant, Central Park, la Statue de la liberté, le pont de Brooklyn... Les transparences seront surtout intégrées lors des scènes se déroulant en voiture ou en haut de l’Empire State Building.

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Outre l’aération du spectacle, les deux réalisateurs ne seront pas en manque d’inspiration et d’inventivité formelle. Prenons pour exemple cette utilisation des heures apparaissant à l’écran façon annonces télégraphiques comme s’il s’agissait de News ou bien encore ces ballets expressionnistes, abstraits et minimalistes, dépouillés de tous décors autres que des aplats de couleurs figurant le fond ou des figures géométriques simulant les 'reliefs'. Ce sera le cas à deux reprises : au début avec le délicieux ‘Miss Turnstiles’, les marins s’imaginant comment pourrait se comporter dans la vie réelle la jolie fille sur laquelle ils ont flashé à partir des affiches dans le métro ; dans le dernier tiers avec ‘A Day In New York’, sorte de résumé onirique de ce qui s’est passé depuis le début de la journée. Si l’ensemble de ce numéro s’avère assez redondant et trop sérieux d’un seul coup au vu de ce qui a précédé, l’extrait du ballet voyant Gene Kelly et Vera-Ellen dansant quasiment en ombres chinoises se détachant dans la lumière d’un spot rouge sur une barre de danse se révèle d’une rare sensualité et d’une grâce certaine. Connaissant ce qu’il fera seul par la suite (Invitation à la danse notamment), il est fort à parier que ce sont deux numéros mis en scène par Gene Kelly. Reprenant la même idée à peu près au même moment du film, les réalisateurs feront néanmoins beaucoup mieux avec le superbe 'Broadway Melody' de Chantons sous la pluie.

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Un jour à New York, ce tourbillon d’un dynamisme communicatif et d’une étonnante énergie est aussi l'un des films les plus délurés qui soit, sans fausse pudibonderie ; il faut voir Betty Garrett et Ann Miller quasiment nymphomanes, sauter sur leurs amants d’un jour sans grande pudeur ni retenue ! Un rythme d'enfer, une vitalité de tous les instants, Stanley Donen et Gene Kelly s'en donnant ici à cœur joie, nous communiquant leur enthousiasme juvénile à l'occasion de leur premier film en tant que réalisateurs, les comédiens ne déméritant pas, semblant avoir pris un plaisir fou sur le tournage, y compris d’ailleurs les seconds rôles dont une Alice Pearce (qui tenait déjà sur scène le même rôle de la colocataire enrhumée) aussi amusante que touchante, notamment lors de sa dernière scène pleine de tendresse avec Gene Kelly. Une comédie musicale à l'opposée de celles par exemple de Vincente Minnelli car ici point d'élégance mais une frénésie non dépourvue d'une trivialité souvent réjouissante. Si la dernière partie semble parfois légèrement s’essouffler, nous n’en voudrons à personne d’autant que le film se termine superbement, comme il avait commencé, nous faisant retrouver l’ouvrier le lendemain, au petit matin, au moment où trois autres marins sont sur le point de se lancer à l’assaut de New York, la ville s'étant avérée un personnage à part entière du film, presque aussi important que nos six ‘héros’ remarquablement bien campés par six habitués du genre, tous parfaitement rodés pour le chant, la danse et le jeu d'acteur.

100 minutes drôles, euphorisantes, jubilatoires et enlevées pour un 'Musical' coloré qui nous laisse pantois, le sourire aux lèvres ! Une bouffée d’air frais et une bonne dose de bonne humeur qui devraient être conseillées à tous ceux qui souffrent de morosité ; vous serez remboursés si vous n'êtes pas satisfaits de mon ordonnance !
Source : DVDclassik

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