Parution chez Rivages le 4 novembre 2009, d'une nouvelle aventure de Parker (nouvelle série): A bout de course ! . Traduction du roman: Nobody runs forever, écrit en 2004 sous le pseudo Richard Stark
Résumé:
"Parker a rejoint à Cincinnati une équipe de six hommes qui espèrent s'emparer d'un stock d'or pour prothèses dentaires. Mais le jour de l'opération, rien ne va, l'un d'entre eux porte un micro, l'initiateur du projet est bien trop nerveux, un chasseur de primes et la police interviennent..."
A bout de Course ! - Richard Stark (alias Donald Westlake)
- wintergreen
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Modifié en dernier par wintergreen le 21 nov. 2009, 23:12, modifié 1 fois.
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Re: A bout de Course ! - Richard Stark (alias Donald Westlake)
Pour répondre à notre ami Jean-Marc Laherrère, il reste 2 Parker à traduire.
Sans compter la dizaine de romans "première période" parus en Série Noire, et qui mériteraient une traduction améliorée chez Rivages .
Sans compter la dizaine de romans "première période" parus en Série Noire, et qui mériteraient une traduction améliorée chez Rivages .
Re: A bout de Course ! - Richard Stark (alias Donald Westlake)
Je suis assez d'accord avec toi et les Parker mériterait une meilleure traduction et donc une réedition chez Rivages sera la bienvenue.
- wintergreen
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Re: A bout de Course ! - Richard Stark (alias Donald Westlake)
Cette sixième traduction des aventures de Parker (période contemporaine) est un excellent cru.
Notre héros solitaire est comme d'habitude embarqué dans un casse (ici un fourgon blindé), planifié et préparé aux petits oignons, mais dont la réalisation va être sévèrement compliquée par des éléments extérieurs.
Finalement Parker et Dortmunder sont les 2 faces (noire et impitoyable pour le premier, humoristique pour le second) d'une seule et même malédiction : la malchance
L'un comme l'autre réussissent rarement ou partiellement leurs coups ; non pas à cause de leur incompétence, mais en raison d'évènements, de coïncidences ou de tiers imprévus et imprévisibles.
D'ailleurs, comparés aux Parker des années 60, le nouveau modèle s'est un peu dortmunderisé. Non pas qu'il soit devenu l'organisateur pessimiste, fataliste et blasé de Westlake, mais la sécheresse des 1er Parker s'est adoucie pour laisser place à de nombreuses digressions ou Stark esquisse et caricature avec l'humour et le brio de son double, les portraits et les mœurs de ses contemporains. Parker est toujours froid comme l'acier, mais les personnages secondaires on prit de la densité et de la profondeur.
Sans pour autant ralentir la narration, puisque dans ce roman, ça démarre à 100 à l'heure (comme une Série B) et ça enchaîne sur une histoire pleine de suspense, de rebondissements et de personnages secondaires qui se croisent dans des intrigues sophistiquées mais racontées sobrement et avec punch, de façon simple et directe .
Du grand art et un matériau en or pour une adaptation cinématographique.